— « Tang… Le Docteur Stone m’a annoncé la grande et bonne nouvelle, Mlle Éliane, » dit M. Pierre. « Je l’ai félicité et encore… Je vous souhaite, à tous deux, bonheur parfait ! »
— « Merci, cher M. Pierre, merci ! » répondit Éliane.
— « M. Pierre, » intervint le Docteur Stone, « je vous présente M. Andréa… M. Andréa, M. Pierre. »
— « Ah ! M. Andréa ! » dit M. Pierre. « Je suis heureux de faire votre connaissance enfin… Le Docteur Stone m’a tant parlé de vous et de M. Mirville ! … M. Mirville ne vous a-t-il pas accompagné ? »
— « Il sera ici dans quelques instants, » répondit Andréa… « Ah ! le voilà, je crois ; j’entends le bruit d’une automobile… elle s’est arrêtée devant la porte. »
Le Docteur Stone quitta la salle d’attente afin d’aller au-devant du nouvel arrivé.
« Par ici, M. Mirville, » dit le médecin, en ouvrant la porte de la pièce où se tenaient Éliane, Andréa et M. Pierre.
M. Pierre alla à la rencontre de M. Mirville. Mirville, venant de dehors, ne distingua pas, tout d’abord, les traits de M. Pierre… Mais, comme celui-ci s’approchait davantage, Yves fit quelques pas en arrière et s’écria :
« Desroches !… Sylvio Desroches ! ! »
— « Courcel !… Yves Courcel ! ! !… Ciel ! C’est Courcel ! » cria Sylvio Desroches, à son tour.
Tous s’approchèrent des deux hommes et tous étaient pâles d’émotion et de surprise.
« Grand Dieu ! Desroches ! » répéta Courcel. « Toi, vivant ! Toi que l’on a cru mort !… assassiné… par moi ! ! »
— « Ah ! Courcel, je t’expliquerai tout… Je vais partir pour la France afin de te réhabiliter. »
— « Éliane ! » s’écria Courcel. « Tu as entendu, ma fille ? »
— « Oui, oui, père, j’ai entendu… et je suis si heureuse ! »
— « Desroches, » dit Courcel, en entourant de son bras les épaules d’Andréa, « je veux te dire ce qu’est mon ami Andréa… Je veux te dire qu’il est la personnification de l’honnêteté, de la bonté et de la générosité. »
— « M. Andréa, » dit Desroches, « Yves Courcel et moi