trait d’une femme, jeune et souriante. Il s’approcha et regarda attentivement cette figure charmante qui lui rappela immédiatement celle qu’il avait vue dans le médaillon de Gaétane.
— « Ce portrait est celui de ma femme, dit M. Duflot, qui avait suivi le regard du prêtre, ma pauvre Gaétane, si vite enlevée à ma tendresse. »
— « Le nom de votre femme était Gaétane ?… demanda le prêtre, frappée de la ressemblance et de la coïncidence des noms. Permettez-moi une question, M. Duflot : votre nom de Duflot n’est-il pas un voile pour cacher votre personnalité ?… Dites-moi, votre nom n’est-il pas Jean Demers ? »
— « Comment savez-vous ?… s’écria M. Duflot ; qui vous a dit qui je suis ? »
— « Celui qui me l’a dit n’existe plus, et vous devez lui pardonner, commença le curé : il portait ici le nom de Richard, mais son nom véritable, il n’a pas eu le temps de me le révéler ; la mort lui a fermé les lèvres, avant qu’il ait pu me dire la vérité. »
Le prêtre raconta ensuite sa rencontre avec Gaétane et la ressemblance des deux miniatures.