Page:Lachapelle - L'œuvre des gouttes de lait à Montréal, 1910.djvu/14

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qui fait place quelquefois à un état chronique dangereux.

Cette dernière variété de troubles échappe le plus souvent au contrôle médicamenteux dans les grands centres, et le seul moyen efficace est de soustraire, le plus tôt possible, les petits malades aux influences du milieu où ils sont condamnés à mourir.

Les GOUTTES DE LAIT doivent être doublées d’un sanatorium à la montagne ou sur bateaux.

La ville de Montpellier possède un sanatorium de montagne, où la mortalité des enfants atteints de gastro-entérite fébrile, et de choléra infantile, a été de 3.8 pour cent contre 80 pour cent, pour les choléras infantiles, soignés en ville.

Le sanatorium de la montagne sert aussi comme préventif chez les enfants qui avant les chaleurs, ont souffert d’infection intestinale.

Les Américains semblent obtenir les mêmes résultats avec les bateaux fixes.

Notre cité de Montréal possède ses montagnes, et peut facilement avoir ses bateaux mais elle peut avoir mieux encore : elle a ses petites îles échelonnées à ses portes, qui sont comme des berceaux de verdure et d’ombrage attendant les petits.

Oui, faites de ces îles, des BERCEAUX-SANATORIA.

Que la Cité s’empare d’une de ces îles, et la transforme en station de santé.

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