Page:Lachapelle - L'œuvre des gouttes de lait à Montréal, 1910.djvu/8

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Les médecins de chaque paroisse, organisés en société régulière, seront les instruments du travail à accomplir, le curé de chaque paroisse en sera l’âme ; il considérera cette œuvre nouvelle comme toutes les autres œuvres paroissiales, et comme toutes les autres œuvres, elle marchera bien.

Car il faut bien se souvenir que la GOUTTE DE LAIT n’est pas seulement une distribution de lait en quantité et en qualité proportionnées à chaque enfant, mais aussi et peut-être plus une distribution de conseils aux mères, un véritable cours de Puériculture Populaire, par des conférences multipliées et répétées à domicile, par de véritables nurses ou bonnes d’enfants, formées spécialement pour cette fin ; or le groupement des mères, nul plus que le Curé de la Paroisse peut réussir à l’organiser.

Avec un travail continu, persévérant, les erreurs populaires tomberont, les préjugés de l’ignorance diminueront, le zèle des éducateurs triomphera et l’enfant malade sera mis sur un pied d’égalité avec son père et sa mère.

La confiance acquise, le médecin ne sera plus demandé pour une maladie qui finit, mais bien pour une maladie qui commence, ET LES GUÉRISONS MULTIPLIÉES DU JEUNE ÂGE, FERONT COMPRENDRE PROMPTEMENT UNE VÉRITÉ BIEN INCOMPRISE, C’EST QU’UN EN-

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