rentes provenant de la succession de son père, plus de 5 à 6.000 l. du chef de sa femme, plus ses appointemens de capitaine en 1er d’artillerie.
En 1789, il a eu, de plus, 6.000 l. d’appointemen de d’Orléans ; à datter de 1790, ils ont été réduits à 4000 l., ensuite à 3.000, puis supprimés au 1er octobre 1792 ;
Au 1er juin 1791, il a obtenu une pension de retraite de 1.800 l. ; en 1792, il hérita de sa mère d’environ 1.200 à 1.400 l. de rentes. Son revenu actuel est de 1.000 à 1.200 l., ayant vendu le reste dans le dessein d’acquérir un fond d’industrie qui le met à même de faire vivre sa famille. Tel est le résultat de son dire.
Ses relations, ses liaisons.
Avant la Révolution, il voyait beaucoup de nobles ; au commencement de la Révolution il fut de deux clubs qui étaient composés, en grande partie, de nobles ; les Lameth, les d’Orléans en fesaient partie ; ces deux clubs étaient, l’un, rue des Bons-Enfants, à la ci-devant chancelerie, sous le nom de Club des Patriotes, l’autre galerie du jardin de la Révolution, sous le nom de Club National. Dans ce tems-là ils jouissaient d’une assez bonne réputation, mais actuellement que les traîtres sont démasqués, il se trouve qu’il y a de ses membres qui sont émigrés, ou arrêtés, ou frappés de mort comme conspirateurs.
Depuis la dissolution de ces clubs, Laclos n’avait