CHAPITRE VII
DE LA VIEILLESSE ET DE LA MORT
Il est triste de passer du spectacle de l’amour à celui de la mort ; mais telle est la loi de la nature dans la succession éternelle des temps et des choses : soigneuse des espèces, elle paroit se soucier peu des individus ; ils ne sont, entre ses mains, que des instruments de la reproduction généralle qu’elle abandonne, après en avoir fait usage ; alors commence la vieillesse, que termine la mort. Cet âge est celui des infirmités ; tout y annonce le dépérissement, les cheveux blanchissent, les dents tombent, les chairs mollissent[1], la peau se ride, tous les membres sont vacillants, tous les organes émoussés ; à ces effets naturels et inévitables de la vieillesse, à ces maux communs, à tous se joignent trop souvent la goute, les rhumatismes, les pithuites abondantes, etc… etc… fruits amers des dérèglements en tous genres, tourment presque inévitable de tous les vieillards, mais dont
- ↑ Nous disons que les chairs mollissent, lorsqu’au contraire
elles durcissent ; mais il faut nous entendre.
Note de Ch. de L.