Page:Laclos - Les liaisons dangereuses, 1782, T01.djvu/80

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vient à votre Maman, je réponds de moi & de mes deux Chevaliers. Adieu, ma belle ; mes compli­mens à ma chere Mde de Volanges. Je vous embraffe bien tendrement.

De ... ce 13 Août 17**.


LETTRE XIV.

Cécile Volanges à Sophie Carnay

Je ne t'ai pas écrit hier, ma chere Sophie : mais ce n’eft pas le plaifir qui en eft caufe ; je t’en affure bien. Maman étoit malade, & je ne l'ai pas quittée de la journée. Le foir, quand je me fuis retirée, je n’avois cœur à rien du tout ; & je me fuis couchée bien vite, pour m'affurer que la journée étoit finie : jamais je n'en avois paffé de fi longue. Ce n’eft que je n’aime bien Maman ; mais je ne fais pas ce que c'étoit. Je