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Page:Laclos - Les liaisons dangereuses, 1782, T04.djvu/6

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LES LIAISONS DANGEREUSES.


LETTRE CXXV.

Le Vicomte DE VALMONT à la Marquise DE MERTEUIL.

LA voilà donc vaincue, cette femme superbe qui avoit osé croire qu’elle pourroit me résister ! Oui, mon amie, elle est à moi, entiérement à moi ; & depuis hier, elle n’a plus rien à m’accorder.

Je suis encore trop plei-n de mon bonheur, pour pouvoir l’apprécier : mais je m’étonne du charme inconnu que j’ai ressenti. Seroit-il donc vrai que ta