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phase de progrès. C’est à partir de cette époque qu’elle s’est répandue dans le monde médical. À notre grand regret, il nous faut avouer que ce progrès est dû en grande partie aux travaux des savants Allemands quoique la première incitation reste à notre gloire.

Pendant cette période, la France un instant inactive reprit ses études et de nombreux ouvrages ou thèses apparurent. Les noms que nous devons signaler ici sont ceux de Robert, Latour, Hardy, Hirtz, Charcot, Jaccoud, Sée Da-Costa-Alvarenga.

Les médecins vétérinaires ne sont point restés étrangers à ces recherches nouvelles, et parmi les ouvrages publiés nous devons citer le Mémoire de M. le professeur Colin sur la chaleur animale ; l’étude de MM. Arloing et Tripier sur la pathogénie et le traitement du tétanos ; l’essai de M. Daray sur la thermométrie appliquée à la médecine vétérinaire (travail couronné par une société de vétérinaires) ; nous citerons encore le Mémoire de M. Laborie, vétérinaire en 2e au 23e d’artillerie. Enfin, vient de paraître au moment où nous écrivons ces lignes ; une relation sur la thermométrie chez nos animaux domestiques par M. Auguste Zundel, vétérinaire à Strasbourg. Tels sont les travaux que nous possédons dans notre médecine ayant trait à la chaleur animale.