Page:Lacombe - Contribution à l’étude de la thermométrie clinique en médecine vétérinaire.djvu/40

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 38 —

nétré assez avant, ce qui a même causé une hémorragie veineuse abondante. Une suture et un bandage compressif ont suffi pour l’arrêter.

Le lendemain, on sort les caillots de sang restés dans la plaie, et on cautérise avec eau de Rabel. Mais, pendant que l’on opère la cautérisation, l’animal fait un effort musculaire qui occasionne une rupture. Aussitôt, de la plaie s’écoule un liquide citrin qui doit provenir de la cavité pectorale sans aucun doute.

Nous n’avons pu commencer nos mensurations que le 3 mars, c’est-à-dire le sixième jour de la maladie.

La fièvre augmente jusqu’au neuvième jour ; elle s’élève à 41° 5/10.

La respiration est courte et abdominale. À ce moment, comme nous le fait remarquer notre professeur, M. Lafosse, la pleurite est déclarée.

Notre tracé lui-même se trouve parfaitement en harmonie avec ce qui nous vient d’être dit, car dès ce moment la température va diminuant pendant deux jours : 2° 5/10 par jour et ne se relève que de 5/10 de degré pendant la nuit. Cet abaissement subit explique la présence de l’épanchement pleurétique[1].

Le onzième jour, l’animal est très-abattu ; la respiration est très-grande et très-accélérée ; les naseaux sont violemment agités. Notre thermomètre

  1. Da Costa Alvarenga