Page:Lacretelle Silbermann.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

VI


Dès que cela me fut possible, j’allai vers Silbermann et lui posai des questions. Il me répondit avec un mouvement d’insouciance mais cependant sur un ton précipité qui trahissait son trouble :

— Il arrive à mon père ce qui arrive très fréquemment dans son métier. Il a vendu comme authentiquement anciens des objets qui ne le sont pas ou qui avaient été restaurés. Il les reprendra, indemnisera l’acheteur, et l’affaire n’aura pas de suite.

Il se trompait. Le lendemain, de nouveaux détails apprirent que la vente s’était