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Page:Lacretelle Silbermann.djvu/172

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VIII


Ce fut ma dernière entrevue avec Silbermann. Notre séparation me fut moins douloureuse à la suite de ces étranges adieux. Toutefois lorsqu’il eut cessé définitivement d’être mêlé à ma vie, je tombai dans une profonde désolation. Ni sa personne même ni la fin de notre amitié n’en étaient cause. Je souffrais de ne plus recevoir, chaque matin, à mon réveil, en même temps que la première flèche du jour, l’inspiration de cette tâche glorieuse. Habitué aux rudes efforts et aux sacrifices qu’elle m’imposait, je me résignais mal à des actes indifférents et sans nobles