Page:Lacroix - Contes littéraires du bibliophile Jacob à ses petits-enfants, 1897.djvu/36

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

œufs et des herbes, pendant que nos hommes travaillent.

— Oui dà, mes enfants ! s’écria le bon curé, en hochant la tête et clignant de l’œil. N’êtes-vous pas un peu trop imprudentes de faire route ainsi, en pleine nuit, par les bois, sans escorte ni sauvegarde ?

— Oh ! notre bon père, dit une vieille, ce n’est pas la saison des loups, et nous sommes en assez bon nombre pour leur faire peur et les mettre en fuite, s’ils nous rencontraient au passage.

— Bah ! la mère ! objecta plaisamment Rabelais, souvenez-