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i62 AUS d’Orléans, père de ^uis XII, dont le manuscrit est à la bibliothèque du roi. AURISPA (Jbak), l’un des dIus sa- ▼ans hommes du io« siècle, ne à Noto en Sicile, fut secrétaiie de Nicolas V, qui le gratifia de deux riches abbayes. On a de lui quelques ouvrages, la tra- duction d’Archimède et celle d’Hié- roclès. AUROGALLUS (Matthibu), de Bo- hènit, professeur de langues à Wirtem- berg, travailla avec Luther à la traduc- tion allemande de la bible. Il mourut en 1543, après avoir laissé une gram- maire hébraïque, Bàle, lÔSg, in-ê«’ ; de ffebrœis urbium , etc, , nominibus , Bâle, 1539, in-8®, et d’autres ouvrages. AURORE , déesse qui ouvrait les portes du. ciel, et précédait le soleil dans un char traîné par deux chevaux. Elle épousa Tithon,dont elle eut Mem- non, roi d’Egypte. AUROUX DES POMMIERS (Mat- THiBv), conseiller-clerc en la sénéchaus- sée de Bourbonnais, était prêtre. Il a donné un conmientaire fort çs^mé et rare , sur la coutume de Bourbonnais, 1 782, deux parties, in-fol. En 1 741 > il a donné des additions à son ouvrage. AUSONE (Jules) , médecin de Va- lentinien I«’, ftit préfet d’IUyrie et sé- nateur honoraire de Rome et de^Bor- deauxjil mourut en 877, à 90 ans. Nous n’avons plus les livres qu’il a écrits sur la médecine. AUSONE {DeeiàsMaf^nus), l’un des plus célèbres poètes latins du 4" siècle, né à Bordeaux, était fils du précédent et de Emilia Eonia , tille de Cécilius Argicius Arborius , d’une famille con- sidérable dans le pays d’Autun. Après avoir appris les lettres grecques et la- tines, il enseigna la* grammaire, ensuite la rhétorique à Bordeaux. Il s’y acquit une si grande réputation que Valenti- nien le choisit pour précepteur de Gra- tien son fils. Il fut élevé aux charges les plus considérables ; et ce que dit Juvènal, que quand la fortune favorise, on peut être élevé de la profession de rhéteur à la dignité de consul , arriva k Au9one , car il fut < ;onsul en 879. Il écrivit une ëpître en vera à saint Pau- lin en 392, et mourut en 394. Les poé- sies d’Ausone sont écrites avec facilité et avec esprit, mais contraires ii la pu- deur et au bon goût. Son poëme de la Moselle est le meilleur. Il n’est point AOT vrai qu’il ait été évéque de Bordca^*^’ Arborius, oui était fameux àstrolog’^^ » avait tiré l’horoscc^ de son petit^fi^* Ausone , et l’on dit que la fortuue <1«  celui-ci justifia les prédictions de soi» grand-père maternel. Les poésies d’Au- sone sont imprimées , cum notis v/r— riorum, Amsterdam, 1671, in-8^, aé£ usum Delphinij Paris, 1730, in-4** ; la- tin et français, Paris, i *^6q, 4 vol. in-i a . AUS8UN (Pierre), gKnd capitaine du 16^ siècle, d’une famille noble et ancienne de Bigorre, servit pendant 40 ans avec beaucoup de réputation,et se distingua surtout à la bataille de Gerisoles. Il mourut en ib§2. AUSTREGESILE (Saikt), archevê- que de Bourges, mourut en t)34, après avour gouveraé saintement son église pendant douze ans. AUSTREMOINE (Saikt) , l’un des sept illustres missionnaires apostolique^ envoyés dans les Gaules par l’église de Rome, vers a5o. 11 s’arrêta en Auvergne, y annonça l’évangile, et y mourut. AUTELS (Guillaume des), gentil- homme de Bourgogne, natif de Cha- rolles, vers i5a9, et mort en 1676, est auteur d’un grand nombre d’ou- vrages français , tant en vers qu’en prose, dont Fanfreluche et traudichon, i574y in- 16. 11 était marié. AUTHIER DE SISGAU (Christo- phe D’), natif, de Marseille, institua en 1633 la Congrégation des prêtres du Saint Sacrement pour la direction des séminaires et pour les missions, qui fut confirmée en 1647 par Innocent X.’II fut fait évêque de Bethléem en 1651, et mourut en 1667. M. Borély a écrit sa vie, Lyon, 1703, in-12.- AUTOLYCUS, philosophe grec, vers 340 avant J.-C. Il nous reste de lui quelques traités d’astronomie. AUTOLYCUS, fils de Mercure , fa- meux voleur qui se retirait sur le Par- nasse , dans la Phocide. AUTOMNE (Bernard), avocat au parlement de Bordeaux, s’occupait plus de la composition des livres ae juris- prudence , qu’à défendile les parties dans le barreau. Ce choix, qui lui lais- sait la liberté de traiter les matières qui lui agréaient le plus, le laissa dans l’indigence, et même lui occasionna des traverses qui trouUèrent le repos de sa vie. Il avait formé le projet de faire imprimer un corp$ de droit, avec les Digitized by Google