Page:Laffitte - Le grand malaise des sociétés modernes et son unique remède.djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

11.

Le délire de fiscalité

Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, le seigneur Dauphin, considérant que ses prédécesseurs ont dans leurs dernières volontés ordonné que toutes les choses qu’ils avaient soustraites et mal acquises, sous quelque prétexte que ce fût, fussent restituées et réparées entièrement ; voulant remplir de tout son pouvoir ses dispositions pieuses, et réparer autant que possible tous les méfaits et les spoliations imputables tant à ses prédécesseurs qu’à lui-même ; se rappelant que les plaintes répétées de ses fidèles sujets lui avaient fréquemment représenté qu’ils étaient gravement opprimés dans beaucoup de choses, tant par lui que par ses prédécesseurs ; il les libère et affranchit pour toujours et à jamais des droits de fouage, dons, colletage, tailles extraordinaires et présents, afin que Notre Seigneur Jésus-Christ accorde à lui et à ses prédécesseurs repos et salut et la rémission de ses péchés.
Testament du Dauphin Humbert.