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Calvat peu soucieux de toilette, et Ravet qui mouillait sa serviette et revenait simplement l’étendre sur la tringle, au pied du lit de fer ; beaucoup ne faisaient que le strict nécessaire et négligeaient le soin de leurs dents. Dès le premier jour, on s’aperçut que le nouveau se serait volontiers dispensé d’un grand nettoyage ; il avait fallu le tirer du lit, et M. Laurin dut l’autoriser à demeurer après les autres afin qu’il achevât de se préparer. Il portait longs ses cheveux qui étaient doux et légers… Il m’avait réveillé dans la nuit en appelant sa mère.