Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/105

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Offertoire,
En mémoire
D’un consort.

Mon Dieu, que tout fait signe de se taire !
Mon Dieu, qu’on est follement solitaire !
Où sont tes yeux, premier dieu de la Terre
Qui ravala ce cri :
« Têtue Éternité ! je m’en vais incompris… ? »

Pauvre histoire !
Transitoire
Passeport ?

J’ai dit : mon Dieu. La terre est orpheline
Aux ciels, parmi les séminaires des Routines.
Va, suis quelque robe de mousseline…
— Inconsciente Loi,
Faites que ce crachoir s’éloigne un peu de moi !

Vomitoire
De la Foire,
C’est la mort.