Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/118

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Mon pauvre vieux, il le faut pourtant ! et puis, va,
Vivre est encor le meilleur parti ici-bas.

Non ! vaisselles
D’ici-bas !

Au-delà plus sûr que la Vérité ! des ailes
D’Hostie ivre et ravie aux cités sensuelles !

Quoi ! Ni Dieu, ni l’art, ni ma Sœur Fidèle ; mais
Des ailes ! par le blanc suffoquant ! à jamais,

Ah ! des ailes
À jamais !

— Tant il est vrai que la saison dite d’automne
N’est aux cœurs mal fichus rien moins que folichonne.