Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/167

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V’là l’ fontainier ! il siffle l’air
(Connu) du bon roi Dagobert ;
Oh ! ces matins d’avril en mer !

— Le vent galope ventre à terre,
En vain voudrait-on le fair’ taire !
Ah ! nom de Dieu ! quelle misère !

— Le Soleil est mirobolant
Comme un poitrail de chambellan,
J’en demeure les bras ballants ;

Mais jugez si ça m’importune,
Je rêvais en plein de lagunes
De Venise au clair de la lune !

— Vrai ! la vie est pour les badauds.
Quand on a du Dieu sous la peau,
On cuve ça sans dire mot.

L’obélisque quadrangulaire,
De mon spleen monte ; j’y digère,
En stylite, ce gros Mystère.