Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/260

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


NUITAMMENT


Ô Lune, coule dans mes veines
Et que je me soutienne à peine,

Et croie t’aplatir sur mon cœur !
Mais, elle est pâle à faire peur !

Et montre par son teint, sa mise,
Combien elle en a vu de grises !

Et ramène, se sentant mal,
Son cachemire sidéral,

Errante Delos, nécropole,
Je veux que tu fasses école ;