Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/82

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Bon ; que tes doigts sentimentals
Aient pour nos fronts au teint d’épave
Des condoléances qui lavent
Et des trouvailles d’animal.

Et qu’à jamais ainsi tu ailles,
Le long des étouffants dortoirs,
Égrenant les bonnes semailles,
En inclinant ta chaste taille
Sur les sujets de tes devoirs.

Ah ! pour une âme trop tanguée,
Tes baisers sont des potions
Qui la laissent là, bien droguée,
Et s’oubliant à te voir gaie,
Accomplissant tes fonctions
En point narquoise Déléguée.

Les communiantes

Des ramiers
Familiers
Sous nos jupes palpitent !
Doux Çakya, venez vite
Les faire prisonniers !