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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/113

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LETTRES 1881-1882

paru, qu’il est en Angleterre en pourparlers avec miss Parnell. Peut-on lui écrire[1] ?

L’Impératrice a trouvé la Vie inquiète très distinguée de sentiment. Je lui ai parlé de l’auteur comme étant le premier de la génération en vogue : ce qui est vrai. Et voilà.

Que faites-vous ? Que fait-on ? M. Blanche[2] suit-il vos conseils et ne met-il plus d’eau dans son vin ? Le bedeau de Saint-François-de-Sales est-il toujours le sérieux cicérone artistique que nous avons connu ?

Il est probable que je reverrai M. Bernstein et sa famille. Si vous aviez quelque conseil à me glisser à ce sujet, j’en serais bien plus à mon aise.

Mais ne m’écrivez que si vous avez dix minutes à tuer.

Je vous serre bien la main.

Jules Laforgue.
  1. M. Paul Bourget fit à cette époque un séjour en Angleterre, et particulièrement à Oxford d’où il rapporta Sensations d’Oxford qui parurent en septembre 1883 dans la Nouvelle Revue.
  2. Le peintre Jacques-Émile Blanche.