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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/127

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LETTRES 1881-1882

Vous me pardonnez, n’est-ce pas ?

J’aime beaucoup la description que vous me faites de l’attitude de Bourget chez Renan (dont la Vie de Jésus a été appelée par P. Véron « du sirop d’hérésie »).

Je vois encore Coquelin dans Diafoirus, mais j’espère que les sièges du salon de M. Renan ne sont pas si élevés que ça.

Je voudrais bien voir Bourget dans cette attitude et baissant la voix, sa voix qui est tout un orchestre.

Et son Baedeker ? — Et vos dessins de His de la Salle ? J’ai trouvé ici la Gazette dans la Journal Zimmer à la Bibliothèque.

Je n’ai pu encore aller voir M. Lippmann (voilà une chose terrible). De 1 h. à 3 h. on peut le voir et je n’ai ces heures bien libres que le lundi, et le lundi son musée est fermé. Voilà encore un petit martyre. Dites ?

Je suis très occupé. Je lis en ce moment les deux énormes volumes de Galiani avec la certitude de n’en pas tirer une page de lecture pour l’Impératrice, c’est un peu vert. Nous avons la ressource de la Revue des Deux Mondes (Maxime Du Camp et un article sur les musées de Berlin). Nous allons avoir ces jours-ci l’exposition Vereschagin (est-ce bien l’orthographe ?) Je l’avais déjà vue à Saint-