L’exposition Vereschagin continue toujours, et toujours l’orgue caché derrière l’immense toile du Prince de Galles joue l’Ave Maria de Gounod.
Le poète Bouchor[1] est venu entendre la Passion de Bach.
Il fait beau. Je m’ennuie toujours, et la ville de Berlin est de plus en plus assommante ; heureusement que dans quinze jours nous irons dans une autre.
Quand saura-t-on de vos nouvelles ?
À propos — l’autre jour j’ai trouvé en rentrant chez moi la carte de M. Dreyfus. J’ai été à son hôtel pour le remercier de s’être souvenu que je lui avais été présenté, et lui demander de vos nouvelles. Je ne l’y ai pas trouvé. J’y suis revenu encore à deux reprises, mais en vain. Puis il est parti.
Adieu. La Gazette n’arrive ici que cinq jours après qu’elle a paru à Paris, mais il est des mystères qu’il faut se garder de vouloir approfondir.
Je vous serre la main.
- ↑ Maurice Bouchor.