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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/218

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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

demain matin à la hâte ; dis à Émile de me renvoyer les deux numéros de la Nouvelle Revue[1] laissés par Père. Quant à la pipe, je l’enverrai demain. Je l’ai retardée parce que je voulais aller la prendre en dehors de Paris, à Levallois-Perret.

Je t’embrasse tendrement. J’espère que tu m’adores toujours. J’espère que la présente te trouvera de même !

Adieu, je te récrirai demain. Travaille, soigne-toi. Espère, ne te fais pas de mauvais sang.

Ton éternel Jules.
  1. Vraisemblablement les deux numéros de novembre 1881. Celui du 15 novembre 1881 contenait le premier des Essais de Psychologie contemporaine de M. Paul Bourget, l’essai consacré à Baudelaire.