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LETTRES 1883-1887
LXVI
À SA SŒUR
Strasbourg, lundi [21 mai 1883].[1]
Ma chère Marie,
Je viens de dîner dans un hôtel, quelconque, où je n’ai entendu parler que français. Je suis à Strasbourg (je t’écris dans un café plein de soleil). Je n’avais rien à faire à Bade aujourd’hui.
En trois heures et demie de chemin de fer on est à Strasbourg, et je suis venu.
Je suis extrêmement heureux de passer ma journée ici. Que d’observations ! Tu sais que Strasbourg fait partie de l’empire allemand depuis le traité de Francfort qui a terminé la guerre de 1870, donc que d’observations !
- ↑ Cette date nous est fournie par l’Agenda 1883 publié dans le numéro d’octobre 1920 de la Nouvelle Revue Française et que l’on trouvera au volume des Œuvres posthumes.