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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

Ça a-t-il jamais été pris au sérieux, ces 500 pages arrivées à leur deuxième édition ? Je me suis toujours demandé qu’est-ce que c’était que cet Eugène Véron qui n’est ni le docteur Véron de l’Opéra, ni Pierre Véron du Charivari, mais Véron de l’Art.

Connaissez-vous le comte ou comtesse Paul Vasili[1] ?

Le travail de Claudius Popelin sur le Songe de Polyphile a-t-il quelque rapport avec celui que vous préparez ?

Et le nouveau roman de Bourget ? plus impie encore sans doute que le premier ?

L’Impératrice m’a fait cadeau à Noël d’un poisson d’argent presse-papier (du Béloutchistan), d’un plateau imité d’un du XVe siècle en métal, d’une chancelière pour les pieds.

Avez-vous lu les deux nouveaux album de Caldecott ? La dernière « Gazette » lue est celle de la Canne de Balzac par Froment Meurice. Pas lu

  1. Nom d’auteur sous lequel venait de paraître un ouvrage intitulé La Société de Berlin qui fit scandale alors et dont on attribuait la plus grande part à un ancien lecteur de l’Impératrice, M. Gérard, qui, par la suite, suivit la carrière diplomatique. La publication de cet ouvrage renouvela autour de Laforgue l’atmosphère de malaise qu’avait créée la publication des articles d’Amédée Pigeon ; mais la correction de Laforgue et son éloignement de toute question politique dissipèrent bientôt ces nuages.