UN BALLET AU VICTORIA-THEATER
LA COMÉDIE.
THÉÂTRE POPULAIRE
e Victoria-Theater monte nos ballets de
l’Éden. Chose bien allemande ; quand on
jouait Excelsior, pour l’instruction du public,
avant chaque acte, un acteur venait déclamer
des explications ; on voit d’ici la révolte en
pareil cas du public de l’Éden de Paris.
Cette fois-ci, on fait grand bruit du ballet Amor. La princesse royale et les princesses ses filles dans leur loge ; beaucoup d’officiers en uniforme ; de jeunes attachés d’ambassade.
Le spectacle est répugnant, les maillots ne collent pas, on a pris pêle-mêle les premiers venus des comparses. Papier peint mal collé, dorures hâtives, verroteries, costumes bâclés.
L’intelligent directeur a voulu couronner le ballet d’une apothéose. Et nous voyons la proclamation de l’empire allemand à Versailles,