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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/244

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ŒUVRES COMPLÈTES DE JULES LAFORGUE

avec R. lamentations d’ambitieux esclave — etc. — Lecture — La Ctesse V. yeux baissés — Discours de Mgr. Perraud.[1] Est-ce assez idiot ! Quelle comédie — Tous ces gens-là sont-ils assez stupides et vides !

Dimanche 22. — De bonne heure jusqu’à Lichtenthal — Puis à la messe avec R. et D. — Cora Pearl — le Salon — selles (40 pers.) Impé[ratrice]-d’Autr[iche], — visité les écuries — rien.

Lundi 23. — Scène avec R. ! projets de fortune, Halle aux tableaux et dessins. Impressionnisme et cire !

Mardi 24. — B[erliner] Tag[eblatt] — loin très haut avec Shiller — en revenant vu monter Imp. d’Autriche, en gris, l’éventail cuir en abat-jour[2].

Mercredi 25. — Le duc et la duchesse d’Alençon. Qui m’aurait dit à 15 ans à Tarbes !..

Jeudi 26. — Là-haut, Yburgstrasse — La duchesse d’Alençon rouge, la Ctesse Trani gde jaune[3].

  1. Discours de réception à l’Académie.
  2. L’impératrice Élisabeth disait à son lecteur que cet éventail était sa défense contre le monde extérieur. (Cf. Constantin Christomanos, Mercure de France, éd.)
  3. Ex-reine de Naples, sœur de l’impératrice d’Autriche et de la duchesse d’Alençon.