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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/247

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AGENDA

Jeudi 3. — Promenades — orchestre — etc. — Fête — spleen — cigares — prairies — hannetons. « J’avoue que c’est la dernière des choses à laquelle je serais exposée ».[1]

Vendredi 4. — Comme toujours.

Samedi 5. — Après la lecture — seul à la lampe — Hartmann[2] — Dehors l’averse — Hallucination universelle — Effroi réel devant la débâcle de mon (?) cerveau.

Dimanche 6. — Embêtement général.

Lundi 7. — Clown à New-York, costume épatant — Exécutant en une minute de grandes caricatures au charbon des grandes personnalités européennes et des pers. des États-Unis — (le clown du Walhalla à Berlin).

Mardi 8. — Qu’est-ce qui peut bien m’être arrivé mardi 8 ?

Mercredi 9. — v. Valérie von Sch.

Jeudi 10. — Averses — spleen — la fête des petites filles — (traduct. Planté)[3].

  1. L’impératrice avait ce soir-là, en racontant une histoire, dit : « Bref les cheveux m’en dressaient sur la tête », puis elle ajouta la phrase que Laforgue rapporte ici. Il cite également ce mot dans Berlin, au chapitre de l’Impératrice.
  2. La « Philosophie de l’Inconscient », de Hartmann.
  3. Laforgue avait traduit ce jour-là pour Planté des comptes rendus publiés dans les journaux allemands sur les concerts du grand pianiste français.