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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/253

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en fleur — Grande scène avec R… Elle était née pour être mère — Le soir lettre. — Lecture — bagages — Adieux à Max. du Camp (Evans. Michiels).

Lundi 28. — À 5 h. promenade vers Lichtenthal — Les paysans descendant vers la ville — Les puissants effluves de café des hôtels — rentré — puis à la Trinkhalle — puis rentré, pourboires — puis rentré — puis promenade — rentré — puis à la gare — puis vouloir rentrer pour Adieu à Cécile — pas pu — et au galop à la gare — Voyage — poussière — spleen — de 8 à 11 h. du soir. Quelle journée — pris le thé avec elles dans le salon bleu — Là-bas à Moscou rien — Mort de Rivière[1], etc. — Le soir seul dans le coupé chantant des airs au crépuscule — Potsdamer bahnhof — puis en voiture avec R. et la Schwester Placida (qui m’aime ?). R se pressait contre moi — Et Placida jetait des regards, me semble-t-il.

Mardi 29. [Berlin] — Théo — la pipe — piano (pastorale de Scarlatti-Thausig) (sic) [café] Bauer — Dimitri[2] — salon de Char-

  1. Le commandant Rivière, qui venait d’être tué au Tonkin.
  2. Probablement l’opéra de Joncières, créé à Paris le 5 mai 1876.