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Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu/123

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COMPLAINTE DES GRANDS PINS
DANS UNE VILLA ABANDONNÉE


À Bade.


Tout hier, le soleil a boudé dans ses brumes,
Le vent jusqu’au matin n’a pas décoléré,
Mais, nous point des coteaux là-bas, un œil sacré
Qui va vous bousculer ces paquets de bitume !

— Ah ! vous m’avez trop, trop vanné,
Bals de diamants, hanches roses ;
Et, bien sûr, je n’étais pas né
Pour ces choses.

— Le vent jusqu’au matin n’a pas décoléré.
Oh ! ces quintes de toux d’un chaos bien posthume,