Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu/150

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


COMPLAINTE DES MOUNIS
DU MONT-MARTRE


Dire que, sans filtrer d’un divin Cœur,
Un air divin, et qui veut que tout s’aime,
S’in-Pan-filtre, et sème
Ces vols d’oasis folles de blasphèmes
Vivant pour toucher quelque part un Cœur…

Un tic tac froid rit en nos poches,
Chronomètres, réveils, coucous ;
Faut remonter ces beaux joujoux,
Œufs à heures, mouches du coche,
Là-haut s’éparpillant en cloches…

Voici le soir,
Grince, musique
Hypertrophique
Des remontoirs !