nous avons voulu simplement établir, pour les derniers vers de Laforgue, un rigoureux classement des manuscrits, et reproduire, en les coordonnant, toutes les leçons, presque inextricables, que ces manuscrits fournissent. »
Inutile d’ajouter que cette édition, demeurée entre les mains pieuses qui l’ont souscrite, est aujourd’hui absolument introuvable et ne peut plus être consultée qu’à la Bibliothèque Nationale.
Réalisant aujourd’hui le vœu que nous formions en 1890, l’éditeur Léon Vanier offre au public l’édition courante et ne varietur de l’œuvre poétique de Laforgue.
Il reste aujourd’hui à rassembler, pour donner au public l’œuvre complète de Jules Laforgue :
1o Divers écrits épars dans l’Art et la Mode, la Chronique des arts et de la curiosité, le Figaro, la Gazette des Beaux-Arts, les Hommes d’aujourd’hui, la Revue Indépendante, le Symboliste, la Vie Moderne et la Vogue ;
2o La correspondance dont une partie a déjà été publiée dans Lutèce, l’Art moderne et la Cravache ;