Aller au contenu

Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu/202

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
182
l’imitation


VI

Je te vas dire : moi, quand j’aime,
C’est d’un cœur, au fond sans apprêts,
Mais dignement élaboré
Dans nos plus singuliers problèmes.

Ainsi, pour mes mœurs et mon art,
C’est la période védique
Qui seule à bon droit revendique
Ce que j’en « attelle à ton char ».

C’est comme notre Bible hindoue
Qui, tiens, m’amène à caresser,
Avec ces yeux de cétacé,
Ainsi, bien sans but, ta joue.