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Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu/272

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derniers vers


Pas d’absolu ; des compromis ;
Tout est pas plus, tout est permis.

Et cependant, ô des nuits, laissez-moi, Circés
Sombrement coiffées à la Titus,
Et les yeux en grand deuil comme des pensées !
Et passez,
Béatifiques Vénus
Étalées et découvrant vos gencives comme un régal,
Et bâillant des aisselles au soleil
Dans l’assourdissement des cigales !
Ou, droites, tenant sur fond violet le lotus
Des sacrilèges domestiques,
En faisant de l’index : motus !

Passez, passez, bien que les yeux vierges
Ne soient que cadrans d’émail bleu,
Marquant telle heure que l’on veut,
Sauf à garder pour eux, pour Elle,
Leur heure immortelle.
Sans doute au premier mot,
On va baisser ces yeux,
Et peut-être choir en syncope,
On est si vierge à fleur de robe
Peut-être même à fleur de peau,
Mais leur destinée est bien interlope, au nom de Dieu !