qu’une armée entière peut y trouver place. Cet édifice, le plus grand, le plus imposant et le plus riche du monde, a été commencé dès le premier siècle de notre ère et ne fut terminé qu’au XIVe siècle, par Michel-Ange. Il recouvre le cirque où Néron, l’un des derniers empereurs romains, fit mettre à mort tant de chrétiens, il y a près de dix-neuf cents ans. C’est Néron que Racine a flétri par ces deux beaux vers :
Aux plus cruels tyrans une cruelle injure |
De la coupole de Saint-Pierre on aperçoit plusieurs églises et les sept collines sur lesquelles était bâtie l’ancienne Rome. Ces basiliques, ces musées, ces palais renferment des toiles, des sculptures que nous devons aux maîtres de l’art, à une époque où le génie et le talent étaient à leur apogée en Italie. Ce sont particulièrement les œuvres maîtresses de Michel-Ange, de Raphaël, de Canova.
29 mai. — En route pour Florence. Nous traversons des campagnes presque désertes, cultivées cependant avec assez d’art. Ici et là, on aperçoit des villas. Mais la population se presse,