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20 mai. — En reprenant notre route vers l’ouest nous avons sillonné le lac Ontario, le moins étendu des grands lacs. Il est cependant assez vaste pour que, tout en restant en vue de son rivage nord, qui est tout jalonné de petites villes industrielles, nous ne puissions voir le rivage américain, vers le sud.

Le soir venu, au soleil couchant, nous entrions à Toronto, capitale de la province d’Ontario. J’ai noté son port vaste et sûr, ses rues larges, ses avenues bordées de doubles rangées d’arbres, et le nombre considérable de ses édifices d’architecture imposante : en bas, tout proche du port, les gares (aujourd’hui fusionnées en une seule) ; plus loin, l’hôtel de ville, qui est en granit rose, bon nombre d’institutions financières, et, sur un niveau supérieur, les hôpitaux,