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dent jusqu’à l’océan Pacifique. Plus à l’ouest on trouve un vaste plateau presque dépourvu d’arbres. Vient ensuite la chaîne d’Or, qui doit son nom aux paillettes d’or dont les eaux qui en descendent sont chargées en certains lieux, ce qui ne veut pas dire que ces montagnes soient faites de ce précieux métal. Enfin, au bord de l’océan, la chaîne Côtière, qui s’élève imposante, du rivage du Pacifique.

Sur toutes ces montagnes la végétation varie selon que leurs pentes regardent la mer ou qu’elles lui tournent le dos. Les arbres sont d’autant plus vigoureux et drus que la pluie et la chaleur sont considérables. Ce sont les flancs de montagnes faisant face à l’océan, d’où vient l’humidité tiède de ce pays, qui sont les plus richement boisés.

Quant aux hauts plateaux qui occupent le centre de la province, mon père m’assure qu’ils sont loin d’être propres à la culture dans toute leur étendue. Leur altitude considérable, de 4000 à 5000 pieds, fait que les froids y sont grands ; ainsi des gelées y sévissent même en été. Cependant, de considérables étendues de ces hautes ter-