Page:Lagacé - Mon voyage autour du monde, 1921-22.djvu/97

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ques parties du Japon, de la Chine, de la Malaisie, ont maintefois abordé sur les côtes de la Colombie, de la Californie et du Mexique. De sorte que ce serait par la voie ouverte du grand océan qu’aurait été peuplé le continent d’Amérique.

5 novembre. Enfin, parmi les feux de l’aurore, nous venons d’apercevoir des sommets de montagnes. Cet après-midi nous foulerons enfin ce pays tant vanté du Soleil levant : le Japon. D’ici là, l’œil découvre des sommets pointus, enneigés ; quelques-uns sont des volcans et, à cause de leur grande élévation, ils semblent, surgir de la mer. Avec une lunette d’approche, j’ai vu qu’il s’échappe de la vapeur de ces sommets et que d’autres sont couverts de neiges éternelles. Les premières pentes des montagnes sont occupées par des cultures, surtout des rizières. Plus bas, croissent le bambou et des arbres qui ressemblent assez aux nôtres.

6 novembre. — Nous voici à Tokio, capitale du Japon. Hier, c’était notre arrivée, notre débarquement dans la rade de Yokohama, qu’une dizaine de milles séparent de la capitale. Aujourd’hui nous pouvons constater quelles différences profondes il y a dans les mœurs, dans la