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égales ; il aura donc une figure semblable à celle qu’on voit fig. 9, et

Fig. 9.

ainsi de suite. D’où l’on conclura que les polygones auront toujours autant de ventres d’égale longueur qu’il y a d’unités dans le nombre

30. Présentement, si l’on s’attache à la seconde équation, on trouvera en la réduisant

Posons, pour abréger,

on en tirera

équation qui pourra être vraie quel que soit le nombre parce qu’il n’y entre point ; d’où il suit que les polygones ne peuvent jamais couper leurs axes en d’autres points que dans ceux que nous avons déterminés ci-dessus, à moins qu’ils ne se confondent entièrement avec les axes mêmes, ce qui arrivera toutes les fois que aura la valeur assignée. Or, comme il y a une infinité d’arcs qui répondent tous aux mêmes sinus, la quantité pourra aussi recevoir une infinité de valeurs. Pour les trouver, soient le moindre arc qui répond au sinus et un nombre quelconque