dent que l’équation différentielle
ne saurait avoir lieu dans ces cas. Mais il est certain d’autre part, et l’on peut même s’en assurer par l’expérience, que la raideur de la corde et l’action réciproque de toutes ses parties l’obligeront de prendre aussitôt une figure courbe continue, à laquelle on pourra par conséquent appliquer notre construction générale du no XLV. Les vibrations qui suivront les premiers instants, et qui sont les seules qu’il nous importe de connaître, seront donc toujours régulières et isochrones, et leur durée ne dépendra en aucune manière de la figure primitive, mais seulement de la tension, de la longueur et de la grosseur de la corde, comme on l’a démontré (XLVI), ce qui suffit pour expliquer pourquoi une corde frappée d’une manière quelconque rend toujours le même son.