yeux, la « méditation des Évangiles n’était pas une sorte de rêverie plus ou moins vague, elle était fondée sur l’analyse du sens réel et même littéral. Sœur Thérèse copiait dans sa cellule les passages concordants des Évangiles ou de la Bible, elle s’étonnait, se désolait de rencontrer des interprétations ou traductions divergentes. Si elle l’avait pu, elle aurait appris le grec et l’hébreu pour lire, disait-elle, les Écritures dans le texte original[1] ». Et nous l’entendons au soir de sa vie faire cette confidence : « Pour moi, je ne trouve plus rien dans les livres, si ce n’est dans l’Évangile. Ce livre-là me suffit[2]. »
C’est à elle que je confie ce petit livre, en la suppliant avec une respectueuse et toute filiale insistance de « descendre » auprès des âmes qui le liront et de faire disparaître les imperfections, dont je suis seul coupable.
Cette édition reste conforme à la première, sauf les transpositions préconisées par le R. P. Lagrange dans son précieux ouvrage L’Évangile de Jésus-Christ, où l’on sait qu’il suit et commente sa Synopse grecque.
Voici les principaux changements. On place immédiatement avant le pèlerinage pour la Fête des Tabernacles, le paiement par Jésus de la redevance due au Temple et les adieux aux villes des bords du lac de Tibériade. On situe en Pérée, et après la Dédicace, la question relative au nombre des élus et l’invitation donnée à Jésus de s’éloigner du domaine d’Hérode. Enfin on rattache au discours sur la fin du monde Mc. xiii, 19-23 et Mt. xxiv, 21-25.
Le raccord s’exprime dans le tableau suivant :
1re éd. 6e éd. | 1re éd. 6e éd. | 1re éd. 6e éd. | 1re éd. 6e éd. | 1re éd. 6e éd. | ||||||||||||
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129 – 135 130 – 129 131 – 130 132 – 131 133 – 132 |
134 – 133
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186 – 185 187 – 186 244 – 245 245 – 244 |
275 – 276 276 – 275 302 – 303
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