Page:Lahor - En Orient, 1907.djvu/146

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*


Consacrant tout ton être à l’Idéal suprême,
Combats sans nul espoir ni souci de toi-même ;
Et, vaincu, garde encor la fierté de tes yeux,
Car tu fais œuvre sainte en la place des Dieux.


*


Mets le ciel dans ton cœur, laisse passer le monde ;
Retire, en évitant la femme et les plaisirs,
Du néant passager la main de tes désirs ;
Et garde-toi très pur loin de la fange immonde.