Page:Lahor - En Orient, 1907.djvu/176

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
163
QUATRAINS D’OMAR-KHEYAM



Tu vis donc se fermer, plein d’adorables choses,
Ce livre, ta jeunesse, et se mourir les roses
Du jardin, d’où l’oiseau d’hier s’est envolé ...
— Où, pourquoi, qui le sait ? Où s’en est-il allé ?



Sois jaloux en voyant la rose qui s’effeuille ;
Elle sourit et dit à celui qui la cueille :
« Déchirant le cordon de ma ceinture, enfin,
Je répands mes trésors d’amour sur le jardin ! »