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QUATRAINS D’OMAR-KHEYAM




Plus rouge, plus ardente et plus fière est la rose
Qui fleurit à la place où quelque Émir repose,
Ainsi que la jacinthe en la mousse des bois.
Pâle, sort d’une tête adorable autrefois.



Toute espérance est vaine où notre cœur s’endort,
Et cendre elle devient ; car tout va vers la mort.
Dans le désert ainsi disparaît la lumière
De la neige, éclairant sa face de poussière.