esquisse de Jouvenet, la Résurrection de Lazare ; le Riche et le Pauvre, de L. Bassan (E. v.), belle composition qui rappelle le Titien ; le Mariage mystique de sainte Catherine, où l’expression suave des têtes, la couleur des draperies et des fonds sont des réminiscences de Murillo ; deux toiles de petites dimensions, mais d’un mérite supérieur : la Communion des Apôtres, du Dominiquin (E. bol.), et surtout une esquisse du Tintoret, un petit chef-d’œuvre, le Saint-Esprit descendant sur les Apôtres ; deux paysages, Monuments de Rome, de J. Vernet, peints dans sa première manière, d’une couleur italienne toute différente de celle qu’adopta plus tard le peintre des Ports de France ; à gauche, en sortant, un Portrait d’homme du Pordenone (E. v., xvie siècle), rival du Titien ; enfin, à droite de la porte, une rareté presque imperceptible, un Crucifiement de Razzi Sodoma (E. i., xvie siècle).
En rentrant dans le salon carré, vous regarderez une table de style italien, sur laquelle sont représentées, peintes à l’aquarelle, des vues
