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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/108

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CHAPITRE III.

Des caractères essentiels des végétaux.


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AFIN de connaître les animaux sous tous les rapports, nous avons entrepris de les comparer avec tous les autres corps de notre globe ; et pour cela, considérant les animaux comme corps vivans, nous avons vu que les corps doués de la vie étaient, par leurs caractères généraux et leurs facultés propres, séparés des corps inorganiques par un intervalle considérable.

Ainsi, nous savons actuellement que, comme corps vivans, les animaux, même les plus imparfaits, ne peuvent être confondus avec les corps inorganiques ; et qu’aucun animal, quelqu’imparfait qu’il soit, quelque simple que soit son organisation ne fait nuance avec aucun des corps en qui le phénomène de la vie ne peut se produire.

Mais les animaux ne sont pas les seuls corps vivans qui existent, et l’on peut se convaincre qu’il s’en