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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/139

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5.° D’avoir leurs solides, ainsi que leurs fluides, participant aux mouvemens vitaux ;

6.°      De se nourrir de matières étrangères déjà composées ; et la plupart d’avoir la faculté de digérer ces matières ;

7.° D’offrir entr’eux une immense disparité dans la composition de leur organisation et dans leurs facultés particulières, depuis ceux qui ont l’organisation la plus simple, jusqu’à ceux dont l’organisation est la plus compliquée, et dont les organes spéciaux intérieurs sont les plus nombreux ; de manière que leurs parties ne sauraient se transformer les unes dans les autres ;

8.° D’être, les uns simplement irritables, ce qui fait qu’ils ne se meuvent que par des excitations qui leur viennent du dehors ; les autres irritables et sensibles, ce qui leur donne la faculté de se mouvoir par des excitations internes que le sentiment intérieur qu’ils possèdent produit en eux ; les autres enfin, irritables, sensibles et intelligens, ce qui les rend capables de se mouvoir par des actes de volonté, quoique le plus souvent ils agissent sans préméditation ;

9.° De n’avoir aucune tendance, dans le développement de leur corps, à s’élancer perpendiculairement au plan de l’horizon, et de n’avoir aucun parallélisme dominant dans les canaux qui contiennent leurs fluides ;