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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/228

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Mais il est facile de sentir qu’il n’y a là aucune exception réelle ; la loi elle-même ne pouvant avoir qu’une application partielle ou imparfaite dans ces circonstances.

Par les quatre lois que je viens d’indiquer, tous les faits d’organisation me paraissent s’expliquer facilement ; la progression dans la composition de l’organisation des animaux et dans leurs facultés, me semble facile à concevoir ; enfin, les moyens qu’a employés la nature pour diversifier les animaux, et les amener tous à l’état où nous les voyons, deviennent aisément déterminables.

Je puis rendre, en quelque sorte, ces moyens plus sensibles, en en citant au moins un exemple parmi ceux qu’a employés la nature pour exécuter, dans les animaux, une composition croissante de leur organisation, et un accroissement progressif dans le nombre et le perfectionnement de leurs facultés.

Mais, avant cette citation, je dirai qu’en comparant partout les faits généraux, l’on reconnaîtra que, dans l’un et l’autre règne des corps vivans (les végétaux et les animaux), la nature partant de l’organisation la plus simple, de celle qui est seulement nécessaire à l’existence de la vie la plus réduite, a ensuite exécuté différens changemens progressifs dans l’organisation, à raison des moyens que l’état des êtres sur lesquels elle opérait, lui permettait d’employer.

Ainsi, l’on verra que, dans les végétaux, réduite a